En Gironde, jusqu’en 2016-17, il y avait chaque année, généralement, entre 0 et 3 postes de Psychologues scolaires non pourvus. Cette année, ce sont 12 postes de PsyEN EDA qui sont occupés par des contractuel.es, c’est à dire des personnels non familiarisés avec le fonctionnement de l’éducation nationale, car non formés, mal payés, travaillant dans des conditions précaires. Pourquoi cette dégradation ?
Parce qu’au niveau national, le nombre de départs en formation est inférieur au nombre de départs à la retraite.
Parce que le nombre d’entrants dans l’académie est bien trop faible pour compenser les départs à la retraite. En effet, dans les 10 ans à venir, 50 % des PsyEN partiront à la retraite. Pourtant, depuis plusieurs années, le SNUipp-FSU alerte la DSDEN et le rectorat du risque de contractualisation de la profession.
Le rectorat semble enfin nous avoir entendu puisque le nombre de PSyEN entrant dans l’académie est passé en trois ans de 5 à 16 pour cette année. Malheureusement cela reste insuffisant pour combler les manques puisqu’on compte pour l’académie pas moins de 20 postes vacants ou occupés par des Psychologues contractuels !
Par ailleurs, nous avons sollicité l’an dernier et encore cette année le rectorat pour que l’évaluation des personnels PsyEN contractuel.es se fassent dans les conditions réglementaires, c’est à dire de manière similaire aux PsyEN titulaires, c’est à dire à base d’entretien et non pas d’observation de séance. Le rectorat ne nous a pas répondu et nous venons de les relancer (cf pièce jointe).

Nous demandons que les droits des PsyEN contractuel.es soient respectés, que de réelles formations leur soient dispensées et que les titularisations soient favorisées.

Les élèves leurs parents et les enseignants ont besoin de psychologues, bien présents, disponibles et bien formés avec une connaissance précise du fonctionnement de l’école.