Compte-rendu de la CAPA avancement accéléré d’échelon 2021 pour les psyEN (21/05/21, en visioconférence)

Personnes présentes pour l’administration :
– Mme Derache, DRH,
– Mme Seysset, cheffe du DPE,
– Mme Fermey, adj. cheffe du DPE,
– M. Hoarau, chef du bureau des actes collectifs,
– Mme Chouni, adj. chef du BAC,
– Mme Vallin, IEN 1er degré,
– M. Loridan, IEN IO

Personnes présentes pour les organisations syndicales :
– Mmes Lefebvre et Marteel pour la FSU,
– Mmes Diette et Sertour pour l’UNSA,
– Mme Mikolajak pour le SGEN

1. Lecture des déclarations liminaires
Après audition de notre déclaration liminaire, Mme Derache nous répond que non, les psyEN ne sont pas les oublié.es des protocoles, sans argumenter cette remarque.

2. Examen du tableau d’avancement proposé par l’administration
Cette CAPA examine les propositions d’avancement accéléré d’échelon du 6ème au 7ème échelon ainsi que du 8ème au 9ème échelon, les personnes promues gagnant ainsi 1 an dans le passage à l’échelon suivant.
Le classement des promouvables se fait en premier lieu sur la valeur professionnelle (avis du recteur formulé suite au rendez-vous de carrière), puis sur l’ancienneté générale de service et l’âge. Il est regardé également, dans la mesure du possible, la représentativité hommes/femmes ainsi que celle EDA/EDO.
Seuls 30% des promouvables peuvent être promus.
Pour le passage accéléré du 6ème au 7ème échelon :
8 psyEN sont promouvables, tous EDO (6 femmes et 2 hommes). 2 promotions possibles.
Compte-tenu du reliquat de l’an dernier, nous avons essayé d’argumenter pour une promotion supplémentaire, d’autant que la 3ème psyEN promouvable avait également un avis Recteur excellent mais il y a eu refus de l’administration.
Ont donc été promues, deux psyEN EDO.
Pour le passage accéléré du 8ème au 9ème échelon :
16 psyEN sont promouvables : 11 EDO et 5 EDA (15 femmes et 1 homme). 5 promotions possibles.
4 psyEN EDO ont été promues dont 3 avec un avis excellent et une avec un avis très satisfaisant (personne la plus ancienne dans les services à avis équivalent), + 1 EDA avec un avis excellent.
Au vu de la très faible représentativité de la spécialité EDA, la FSU, rejointe par l’UNSA vote l’abstention, le SGEN étant favorable au tableau proposé.
Nous avons ensuite interrogé l’administration sur les raisons de l’absence de circulaire cette année pour l’accès à la classe exceptionnelle concernant les psyEN alors qu’elle est parue pour tous les autres corps.
Il nous a été répondu qu’ils attendaient des consignes du ministère (il semblerait que cela soit lié à l’absence de vivier 2 mais les explications fournies sont peu claires).
Concernant les fonctions particulières occupées permettant d’être promouvable à la classe exceptionnelle, nous interrogeons également l’administration sur la question de la reconnaissance des fonctions de tutorat qui ne pas toujours prises en compte (en particulier dans le premier degré pour le DEPS).
Mme Fermey nous répond que ces fonctions doivent se faire dans un cadre bien précis, qu’il faut se référer au BO et lui envoyer les situations en question.
Nous interrogeons l’administration sur le formulaire de demande d’autorisation d’absence EDA, non adapté à leur fonction. Mme Fermey nous répond que ce modèle est celui des PE de la DSDEN et qu’il ne pose pas de problème.

Cette CAPA relative aux promotions était la dernière. Les instances syndicales ne seront plus associées qu’aux CAPA liées aux recours. Nous n’avons pas manqué de dénoncer dans notre déclaration préalable cette remise en cause du paritarisme qui rend opaque pour les personnels les opérations liées à leur parcours professionnel et qui ne permet plus de garantir une égalité de traitement. Seule la contestation individuelle des décisions prises par l’administration est possible désormais.