CAPA-Aix Marseille -Février 2021

mardi 2 février 2021

Cette CAPA se de roule en visio conférence, elle est présidée par M.BOURDEAUD’HUY, DRH nouvellement arrivé dans l’académie.
Sont présent.es : M. Dottori, chef DIPE, Mme Richaud, adjointe DIPE, M. Bartier, IEN IO, M. Cassar, CSAIO, Mme Alessandri, chef de bureau DIPE. Pour le SNUipp-FSU et le SNES-FSU : Fabienne Rochat, Fanny Tighilet et Rose Di Salvo. Pas de représentant.e pour le SGEN-CFDT.

Le quorum est atteint, les élues de la FSU lisent une déclaration liminaire. Le DRH prend acte de notre déclaration et souhaite apporter quelques réponses aux questions qui relèvent de la gestion locale. Malgré les changements induits par la loi, il souhaite le maintien d’un dialogue social avec les représentant.es du personnel, afin de prendre en compte les différentes situations. Il se dit attaché à maintenir le lien, dans une forme de dialogue à réinventer, de nouveaux espaces d’ échange. Il estime que nous aurons l’opportunité de pouvoir nous concentrer sur l’essentiel. Les élues du SNUipp-FSU et du SNES-FSU ne manqueront pas de donner suite à ces propos.

Concernant le manque de reconnaissance de la profession de psyEN, il n’est pas celui du rectorat d’Aix-Marseille, le DRH affirme avoir pleinement conscience de l’importance de nos missions. Il promet d’essayer de le démontrer et de répondre à une partie des demandes,est sensible à l’information des 20 postes à pourvoir dans le premier degré , se rapprochera des DSDEN. Il note également le problème du remplacement des psyEN absent.es dans le second degré. Il reconnaît évidemment qu’il est difficile de remplacer un psyEN sans un minimum de formation, d’autant plus pour seulement 2 mois. Il s’engage à un travail avec la DIPE pour diminuer le nombre de postes vacants, en envisageant l’embauche de contractuel.les, par manque de titulaires, le calibrage étant insuffisant.
Avis du SNUipp-FSU et du SNES-FSU : il y a vraiment urgence, nous et nos collègues n’allons pas tenir ! Urgence à embaucher, urgence à former, urgence à ouvrir plus de postes aux concours.

Concernant le CIO de Salon de Provence, le DRH explique que le rectorat ne demande pas aux personnels de trouver elles-mêmes des solutions mais recueille leur avis puisqu’elles connaissent le terrain. La situation est compliquée compte tenu du désengagement de la municipalité.
Pour la FSU, les propositions déjà faites par les collègues n’ont pas été prises en compte, elles travaillent dans locaux inadaptés au service propose, maintenant elles sont épuisées et n’ont plus la force de faire des propositions. Il est anormal que la solution toujours avancée en cas de problème de locaux soit la fermeture d’un service public ! Ces locaux appartiennent à l’ état ; qui est garant de la gestion des deniers publics ? Le DRH répond que cette décision ne dépend pas du rectorat, il dit que les collègues vont être accompagnées pour passer ce moment difficile et trouver un mode de fonctionnement.

Concernant la mobilité, M. Dottori, chef DIPE, estime que la prise en compte des bonifications EP n’est pas possible puisque les psyEN sont affecte.es sur des établissements ou des circonscriptions, qui n’ouvrent pas ces droits.
Avis de la FSU : les psyEN EDA sont rattaché.es à des écoles et peuvent percevoir l’indemnité REP/REP+, ce refus rend les opérations de mutations inéquitables dans la mesure ou d’autres académies accordent ces bonifications aux collègues. Le rectorat prendra l’attache du ministère à ce propos.

Congés de formation professionnelle 2021-2022.
Le DRH reconnaît que nous sommes dans un cadre contraint, avec des moyens en tension à cause d’une augmentation progressive du nombre de demandes. Selon lui cette tendance est due au mode de calcul du barème, il envisage d’y réfléchir, dans le but de valoriser différemment d’autres éléments, parce qu’il est dommage d’attendre de longues années avant d’obtenir un CFP, le projet professionnel ayant sans doute change entre temps. Les personnels sont incite.es à faire des demandes très tôt compte tenu du barème, les ressources humaines pourraient mieux accompagner les agents pour vérifier la maturation du projet. Il évoque la possibilité de quelques moyens supplémentaires à solliciter auprès du ministère, en sachant que la difficulté de remplacer les personnels en CFP est un problème.
Avis de la FSU : ce sont surtout des moyens qui manquent, un nouveau barème avec des éléments plus subjectifs ne garantira en rien l’équité ni la satisfaction d’un plus grand nombre. La formation reste un droit.Le chef de la DIPE explique que lespsyEN font partie du groupe 2, comprenant également certifie.es, PLP, PEPS. L’effectif des psyEN est réduit par rapport à l’ensemble du groupe. La dotation est de 40 possibilités pour 945 demandes au niveau du groupe 2. Le barème valorise l’antériorité de la demande (maximum 20 points/5 ans ou +), la tranche d’âge (maximum 30 points pour 40/50 ans) et l’échelon (maximum 30 points dès le 8° échelon CN). Le départage se fait en fonction de l’“expérience” (traduisez “l’âge”). Le barème nécessaire pour obtenir satisfaction était 80.
Avis du SNUipp-FSU et du SNES-FSU : cette année 18 psyEN ont fait une demande : 6 EDA et 12 EDO. Une collègue obtient satisfaction. Elle demande un mi-temps, ce qui équivaut à 6mois ; pourquoi ne pas satisfaire sa demande et proposer 5 mois à quelqu’un d’autre ? Vu le nombre de demandes, s’ajuster aux besoins réels des collègues en terme de nombre de mois pourrait constituer un début de réponse. Le DRH dit que cette proposition s’écarterait de la règle pratiquée dans l’académie mais pourrait en effet être au plus près des besoins. Il va en étudier la faisabilité et se rapprocher de la collègue. Cela se pratique dans d’autres académies.

Questions de la FSU- Suite à des départs, nous avons demandé une modification de l’arrêté de cette CAPA. Le DRH se charge de cela et nous demande de penser à l’avenir à transmettre les questions en amont de la prochaine CAPA.

Les commissaires paritaires de la FSU


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